Le pull en cachemire de chez TRUNK

Note : nous avons demandé à Trunk de nous envoyer le pull que vous aller découvrir dans cet article

Le pull en cachemire n’est sans doute pas le premier choix d'un homme qui recherche un beau pull facile à porter. Il faut dire qu’un bon cachemire est cher et à la réputation d’être délicat.
Mais en fait, s'il est bien entretenu, un pull en cachemire n'est pas si délicat ou fragile qu’on le pense.

En particulier ceux de fabrication écossaise.

Comme expliqué par un agent textile écossais dans le livre de Victor Chevrillon sur la filière du cachemire, un bon cachemire peut paraître un peu rèche au départ :

“Ils s’attendent à de la douceur, tout de suite, mais un cachemire de bonne qualité est d’abord un peu rêche et s’améliore après quelques lavages. Si les fibres sont courtes, les extrémités des brins vont sortir du fil et donner une matière plus douce au toucher. Mais à terme le pull va boulocher et sera de mauvaise qualité”
Si certains paramètres sont visibles, comme l’épaisseur ou le poids du produit, le nombre de fils, la densité des mailles, les remaillages aux poignets et au col, beaucoup ne le sont pas. C’est le cas de la qualité de la fibre, des processus de teinture employés, de l’usage de produits chimiques…Et ces derniers ne se révéleront qu’avec le temps. Même pour des spécialistes, la distinction de prime abord peut être difficile à opérer.

Victor Chevrillon, Les routes du cachemire - Enquête sur une filière cousue d'or, Les Peregrines Eds, 2020

Avec le temps il va devenir de plus en plus doux.

 
 

Vous l’aurez compris, ce tricot Trunk est de fabrication écossaise. Car oui, - étonnamment - il n’est pas si facile de trouver un pull à col ras du cou en cachemire très classique coloris bleu ou gris dans une fabrication écossaise.

C’est en ça que ce pull Trunk nous a tout de suite attiré.

On a tendance à préférer les cachemire sorties des usines écossaises, on les trouve plus résistants. Leur douceur s'imprègne au fil du temps, au fil des lavages et de son utilisation. C'est un peu la même chose avec un jean brut.

 
 

Question poids, il s’agit d’un poids moyen. Un cachemire 4 fils qui sera idéal de l’automne au début du printemps. On sent une certaine solidité au toucher. Solidité qui se confirme pour l’instant avec les différents ports. Aucune bouloche à l’horizon !

Pour l’instant Jean n’a pas encore eu l’occasion de le laver. Comme pour toutes nos mailles, on préfère les ménager. À savoir les aérer autant que possible, et toujours les porter avec un t-shirt en dessous pour éviter le contact avec la transpiration.

Mais on ne vous cache pas qu’on a presque envie de déroger à cette règle car on dit souvent que ce n’est qu’après une quinzaine de lavages que les bons cachemire commencent à révéler tout leur potentiel.

Jean porte ici une taille M. Il apprécie que le col soit assez proche du cou. Il est également séduit par la coupe. Ni trop large ni trop moulant. Peut être un peu long, mais rien de dramatique.

 
 

Il est proposé en bleu marine et en gris.

Jean a opté pour le second choix car il s’agit probablement la couleur de tricot la plus polyvalente.

Pourquoi ? Parce qu'il va avec presque toutes les couleurs de pantalons, la seule exception étant sans soute le gris lui-même - par exemple un pantalon en flanelle grise. 

Mais il se marie très bien avec l’écharpe grise coloris Tartan que vend également cette saison Trunk.

 
 

Reste la question du prix. Difficile de faire des miracles en sachant qu’il a été tricoté en Écosse et qu’il s’agit d’un 4 fils, vous devez vous attendre à ce que le prix de détail total soit d'au moins 400€.

C’est le cas puisqu’il est affiché à 600€.

Pour ceux qui sont interéssés, il est disponible ici.

 
 

Soldes 2024 - Notre sélection

 

Chemise Western Buffalo de RRL : ici

Ralph Lauren s'aventure dans le monde de l'Americana avec la ligne RRL, qui résonne auprès des amateurs de vintage et respire l'esprit robuste de l'Ouest américain. Riche en histoire et au style intemporel, la chemise Buffalo Western est confectionnée en denim japonais, avec un rinçage indigo. Des détails classiques comme l'empiècement western, les poignets à trois boutons et la triple couture s'appuient sur son prédécesseur, pour un look authentique et une durabilité exceptionnelle à vie.

Lampe de table Vitra Akari 1AD : ici

Le style sculptural de l'artiste nippo-américain Isamu Noguchi a défini le design organique des années 50, avec des pièces comme cette lampe Vitra Akari. Son design s'inspire des parasols et des lanternes de la ville de Gifu, où chacun est toujours fabriqué à la main à partir de papier washi et de bambou. L'abat-jour en forme de boule de cette version est orné de points noirs qui complètent les trois pieds métalliques grêles.

Veste en laine Barbour Bedale : ici

Barbour a remplacé la toile ciré par de la laine pour donner une touche cosy à un classique avec la veste en laine à carreaux Bedale. Dotée d'une doublure matelassée chaude, cette veste à carreaux se ferme par une fermeture éclair et possède une patte de boutonnage pour vous protéger du froid. Dotée du col en velours côtelé emblématique de la marque, c'est un incontournable pour les mois les plus froids.

Surchemise Gauli en flanelle portugaise : ici

Alliant durabilité et style, cette surchemise en flanelle portugaise Gauli est confectionnée à partir d'un mélange de laine polaire. Avec un motif à carreaux automnaux très classique, les poches plaquées sur la poitrine ajoutent une touche pratique.

Parfum intense Aesop Marrakech : ici

Version plus puissante de l'eau de toilette Marrakech d'Aesop, ce parfum intense a du punch. Parfaitement dimensionné pour voyager (10 ml), il vous transporte au cœur du Maroc, avec des notes de tête épicées laissant place à des notes florales douces au fil de la journée.

Ceinture en cuir à imprimé alligator et métal Trilogy d'Anderson : ici

Ceintures Anderson et de qualité vont de pair. Si les cuirs épurés sont devenus des classiques, c'est ici un motif alligator qui prouve à quel point ils sont élégants.

Barbour OS Down Transport Jacket : ici

Améliorez votre garde-robe de manteaux avec cette veste Barbour OS Down Transport. Fabriquée à partir du coton ciré classique 6 oz de la marque, un col en velours côtelé traditionnel offre un contraste saisissant. Avec un rabat de protection au niveau de la gorge et des poignets coupe-vent, transportez vos essentiels dans les deux poches passepoilées inférieures.

Ceinture tissée en daim d'Anderson : ici

Magnifiquement tissée dans une construction en daim marron, cette ceinture intemporelle d'Anderson's est conçue pour vous accompagner d'une saison à l'autre en toute simplicité. Fabriqué de main de maître à Parme, en Italie, cet accessoire élégant est sécurisé par une fermeture à boucle en métal pour une finition authentique.

Pull ras du cou torsadé de Jamieson's of Shetland : ici

Le pull torsadé Jamieson's of Shetland témoigne d'un savoir-faire et d'un héritage intemporels. Tissé de main de maître en Écosse à partir de la meilleure laine vierge, ce pull torsadé offre une chaleur et un style inégalés. Parfait pour les balades à la campagne ou les soirées douillettes au coin du feu, il incarne la tradition et la qualité.

Pull col roulé Jamieson's of Shetland : ici

Témoignage d'un savoir-faire inégalé et d'une tradition durable, le tricot à col roulé Jamieson's of Shetland est méticuleusement confectionné à partir de la meilleure laine vierge. Adoptez l'héritage de Jamieson's avec ce tricot exquis, où chaque point raconte une histoire de dévouement et d'excellence.

Pull ras du cou de Jamieson's of Shetland : ici

Entreprise familiale spécialisée dans la laine des îles Shetland depuis cinq générations. Non seulement confortable mais aussi coloré, ce pull ras du cou Jamieson's of Shetland est fabriqué en Écosse à partir de la meilleure laine vierge pure. Un vêtement d'hiver chaud qui ne sacrifie pas le style, il est doté d'une bordure côtelée épaisse pour garder le froid à l'extérieur.

Ceinture étroite en cuir d'Anderson : ici

Les experts italiens du cuir Anderson's s'inspirent des styles britanniques pour créer un style intemporel. Cette ceinture étroite en cuir est confectionnée dans un style décontracté en cuir italien lisse avec une fermeture à boucle argentée. Cette ceinture est conçue pour ajouter une touche raffinée à votre style quotidien.

Eau de Parfum Ouranon d'Aesop : ici

Inspirée par l'idée de monolithes durables, l'eau de parfum Aesop Ouranon est un parfum conçu pour évoquer le sentiment de retour à la maison vers un nouveau départ. Les notes de tête fraîches et florales du petit-grain et de la lavande sont ancrées dans les notes de fond terreuses du patchouli et de la myrrhe. Un parfum signature époustouflant pour l'automne, alors que la nature elle-même se retire dans un endroit chaud pour attendre le nouveau départ du printemps.

  • 50 ml

  • Arôme boisé, épicé et résineux

  • Ingrédients clés : encens, foin, myrrhe

Astorflex Greenflex : ici

La Greenflex d'Astorflex est le summum d'une desert boots fiable, son daim provient de tanneries toscanes locales et les coutures visibles emblématiques entourent la semelle en crêpe naturel. Maîtres italiens de l'artisanat de la chaussure, il est facile de comprendre pourquoi six générations plus tard, ils sont toujours les meilleurs du secteur.

 

Les manteaux Barbour : Exmoor et Border (et Gamefair)

Avez-vous déjà songé à opter pour un modèle long de Barbour ? À savoir un autre modèle que les classiques Bedale et Beaufort ou Ashby.

Ils ne manquent pourtant pas de style, voici quelques images qui devraient vous convaincre.

Les trois premières sont issues de Five Fits With. Il s’agit de l’influenceur Jeremy Mitchell photographié par Christopher Fenimore.

 
 

Voici quelques autres images des modèles Exmoor (notre préférence) et Border.

À noter que les Exmoor déclinés en laine ne sont distribués qu’au Japon.

Le tote bag Daikon : un sac de jardinage qui s’adapte parfaitement à un usage en ville

On a récemment essayé le tote bag Daikon de la marque japonaise Niwaki (fabriqué en Chine). Avec son design sobre et sa confection robuste, c’est à notre sens un accessoire polyvalent pour les citadins qui aiment voyager léger.

Autrement dit, nous.

On l’imagine parfaitement sur les épaules d’un flâneur parisien, d’un professionnel de la mode ou de quiconque qui aime acheter 4 ou 5 baguettes de pain un dimanche matin.

Car avec des dimensions de 50 x 28 x 12 cm, ce sac est suffisamment spacieux pour transporter vos essentiels du quotidien : ordinateur portable (jusqu’à 15 pouces), livres, bouteille d’eau ou courses légères…et surtout des baguettes de pain !

Sa bandoulière est suffisamment longue pour permettre à la fois un port à l’épaule ou en croisé.

Il y a également une petite poche qui permet d’y glisser ses clés.

Autre atout notable : la toile du sac est enduite. Si vous devez affronter une fine pluie lors de l’un de vos trajets, vos affaires resteront parfaitement à l’abri.

Notre seul regret ? La marque japonaise ne le distribue que dans un seul coloris.


Où l’a-t-on acheté ? Chez la Blouse de Lyon, ici pour moins de 50€.

 
 

Passionné de Vintage ? Cette vidéo de Bidstitch devrait vous plaire

quelques mots sur Bidstitch

Bidstitch est une plateforme en ligne qui rassemble des passionnés de mode vintage et de seconde main. C’est un lieu où les collectionneurs, les vendeurs et les amateurs peuvent acheter, vendre et échanger des pièces rares.

L’équipe de Bidstitch, motivée par sa passion pour les vêtements et objets avec une histoire, voyage régulièrement pour découvrir des trésors vintage à travers le monde. Leur contenu (YouTube) permet de partager ces découvertes et de faire découvrir les différentes cultures autour de la mode vintage.

À la Découverte des Trésors Vintage du Japon

La vidéo que l’on partage ci-dessous explore la scène vintage au Japon à travers plusieurs villes telles que Kyoto, Osaka et Tokyo.

La plupart des boutiques visitées cachent de petit trésors.

Pour les curieux, voici la Liste des boutiques visitées

  1. Roger's Vintage Kyoto (01:35)

  2. Capri Vintage Kyoto (05:38) – Présentation d’une veste à 16 000 $.

  3. Brand Buyers Osaka (11:34) – Connue pour sa collection de t-shirts exceptionnelle.

  4. Hundred Buyers (16:05) – Présentation d’une veste à 100 000 $.

  5. BerBerJin (22:22) – La plus grande chaîne vintage au Japon.

  6. What'z Up (26:48) – Présentation du t-shirt "One of One Heaven Smile".

  7. Inspiration Tokyo (29:00) – Présentation d’un jean Levi’s à 240 000 $.

  8. Happy Jack (33:20) – Style rock and roll.

  9. Spike Shimokitazawa (36:51) – Articles vintage excentriques.

  10. LeeLoo Vintage (41:00) – T-shirt promotionnel d’un film pour enfants.

  11. Mushroom Vintage, Yahiko (43:19) – Dernière étape avec une interview d’Akira.

Moment bonus

  • Interview de Brit Eaton (49:23) – Discussion sur le jean Levi’s à 240 000 $.

Bosie Voe True Shetland

On avait aujourd’hui envie de vous parler des pulls Voe True de Bosie.

Les pulls les plus connus de chez Bosie sont ceux en laine Supersoft que vous pouvez faire brosser pour avoir cet effet Shaggy dont on a tant parlé sur ce site. Malgré son nom, cette laine Supersoft Shetland ne provient pas des îles Shetland mais de jeunes moutons (agneaux) de Nouvelle-Zélande. C’est une alternative plus douce que les fils Shetland traditionnels. Elle en conserve néanmoins l’apparence et le caractère.

La laine Voe True Shetland est quant à elle une laine non teinte, filée dans la couleur naturelle de la toison du “véritable” mouton Shetland. Elle provient donc des îles Shetland où l’on peut encore trouver des moutons Shetland. Cette race primitive a peu évolué pendant des siècles ; elle n’a pas été beaucoup croisée - on rappelle qu’il faut presque treize heures de ferry depuis Aberdeen pour atteindre les îles Shetland.

Pour vous donner une idée, en terme de finesse, le fil Supersoft Shetland fait 2/11.3Nm. Pour le fil Voe True on est plutôt sur du 2/9 Nm (ça gratte). À titre de comparaison un bon Mérinos c’est 2/18 et un bon cachemire 2/28.

 

les îles shetland

 

Voe fait référence au village de Voe situé sur la principale île Shetland : Mainlanden en Écosse. C’est dans ce village qu’étaient installés les tricoteurs de TM Adie & Sons dont a déjà parlé ici à propos des pulls portaient les premiers alpinistes de l'Everest.

Car oui, parmi les clients les plus célèbres d'Adie on peut compter l'équipe d'alpinistes qui a conquis l'Everest en 1953 ; la photo d'Hillary et Tenzing était d’ailleurs fièrement exposée dans leur entreprise à Voe. Les pulls « Everest » étaient fabriqués à partir d'un fil léger qui s’apparente au Voe True Shetland utilisé par Bosie, notamment pour son modèle Everest.

 

Photo prise à la fin des années 1950 chez TM Adie & Sons
image du Shetland Museum & Archives
Voir plus ici

 

Les pulls fabriqués à partir du fil Voe True sont vendus par Bosie dans deux modèles différents : « Sherpa » à deux fils et le modèle « Everest » à un fil - comme expliqué précédemment le nom fait référence au fait que la laine utilisée pour fabriquer le pull porté par Sir Edmund Hillary lors de son ascension du mont Everest en 1953 fût assez similaire.

Il convient de noter que les moutons Shetland ont une belle diversité de couleurs contrairement à d’autres races de moutons où la laine blanche fût préférée par l'industrie textile pour ses grandes possibilités de teinture - d’où le terme de « mouton noir de la famille » pour quelqu’un d’étrange ou d’indésirable.

Il n’y avait guère de raison de procéder ainsi chez les Shetland où le traitement de la laine était une industrie plus artisanale.

Il existe donc encore aujour’dhui une grande varité de couleurs qui portent parfois des noms en dialecte original des îles Shetland : Shaela, Sholmit, Eesit, Mooskit, Mogit, Moorit…

 

TABLEAU Créée par Sue Russo à partir d'un recensement des couleurs en 1997, elle montre non seulement la grande variété de couleurs ​​et de motifs des moutons Shetland

 

En lisant ce préambule vous aurez donc compris que Voe True est conçu pour être l’expérience de tricot Shetland la plus authentique - si l’on peut dire.

Le pull choisi par Jean est le modèle Sherpa.

 
 

C’est un tricot 2 fils, poids moyen donc, chaud sans être trop lourd. Comme la plupart des pulls Bosie, il est tricôté en intégral, à savoir sans coutures sur les côtés.

Jean aime particulièrement son col qui est très proche du cou. Cela assure plus de chaleur, et il en aime aussi beaucoup le style.

Il porte une taille M. Elle convient parfaitement à son mètre 78 et 65kg.

 
 

La couleur choisie est “Warm Black”. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, elle se rapproche à l’oeil d’un marron foncé. On distingue également des aspérités. Une alternative naturelle et respectueuse de l'environnement aux teintures industrielles classiques.

Vous ne serez donc pas surpris si l’on vous dit que le pull dégage également une petite odeur de lanoline, l'huile naturelle qui enveloppe les fibres de la laine du mouton. On le précise car certaines personnes pourraient ne pas apprécier.

Idem pour la douceur des fibres. Le pull gratte légèrement mais cela dépend de votre sensibilité. De toute façon on porte nos pulls systématiquement par-dessus un t-shirt manches courtes pour éviter le contact avec la transpiration et ainsi espacer au maximum les lavages. On n’est pas gêné plus que ça.

À noter que le service de brossage habituellement propose par Bosie n’est pas disponible pour les pulls fabriqués à partir de laine Voe True.

Si vous avez déjà essayé de type de pulls, laissez nous votre avis en commentaire.

Pour ceux qui sont intéressés, il est disponible ici.

 
 

Où trouver un pull à col roulé en cachemire ?

Note : nous avons demandé à Colhlay’s de nous envoyer la pièce que vous aller découvrir dans cet article

Romain a déjà écrit un article dans nos colonnes sur les pulls à col roulé Shaggy Dog de chez Bosie (ici).
Dans le même registre on avait envie d’essayer un pull à col roulé épais mais cette fois-ci en cachemire.

Ceux qu’on possèdent se classent en deux catégories : ceux qui sont suffisamment fins pour être facilement portés sous une veste de costume, et ceux qui sont trop épais ; ils se suffisent à eux-même sous un manteau ou peuvent être portés avec des vestes plus rustiques en Harris Tweed. Les premiers sont souvent en laine mérinos fine et les seconds tricotés avec des fils plus épais.

C’est le cas du pull Colhay’s que porte Mathieu ci-dessous puisqu’il s’agit d’un 4 fils 100 % cachemire de chez Todd & Duncan, l’une des filatures écossaises les plus réputées pour ses fils en cachemire. Le pull pèse environ 550 grammes, et tricoté de manière dense en côtes anglaises.

 
 

On sait que beaucoup de gens trouvent les cols roulés inconfortables au niveau du cou. Nous aussi, même si au fil des années on fini par s’habituer. Le cachemire ici facilite beaucoup la chose là où une laine un peu plus grossière pourrait gratter et piquer.

Vous nous direz qu’il existe le “look italien” (si l’on peut dire) qui consiste à relever le col de sa chemise sous son col roulé. De cette façon votre peau n’est plus en contact direct avec la laine. On doit avouer que c’est moins notre style, on préfère quelque chose de plus discret. On le porte ainsi par-dessus des t-shirts dans la plupart de cas.

Bien évidemment, ce doux confort a un prix mais ce pull coche un peu toutes les cases : 100% cachemire, fabriqué en fully fashioned en Écosse à Hawick, un haut lieu de la maille écossaise, dans un fil chez Todd & Duncan et avec une coupe moderne, un peu plus ajustée.

Cette transparence est salutaire, car le cachemire fait souvent débat. Son prix notamment suscite des interrogations : certains pulls sont affichés à 100 euros, tandis que d'autres atteignent plus de 2000 euros, laissant les consommateurs perplexes sur les raisons d'une telle disparité.

 
 
 

Comment on le porte ? Principalement lors de longues journées en extérieur. C'est pratique car par temps froid, un col roulé protège à la fois la gorge et la poitrine. En revanche, il est moins adapté (à notre sens) aux environnements intérieurs où, malheureusement, la plupart des bâtiments sont aujourd'hui surchauffés, rendant son port parfois inconfortable.

Mathieu a opté pour une taille XL (44) avec l’idée d’être plus à l’aise, là où sa vraie taille pour cette pièce est du L (42). On recommanderai de prendre votre vraie taille.

Le coloris marron foncé se porte facilement ici avec un pantalon de peintre blanc, un blouson en cuir et des Paraboot issues de la collaboration avec Arpenteur.

Il est disponible ici.

 
 

Dalmard Marine - Spécialiste français du caban

 

KABIG DALMARD MARINE AU CENTRE

 

C’est en visitant la plus veille quincaillerie française, Maison Empereur à Marseille, que l’on est tombé sur un Kabig de la marque française Dalmard Marine. Le Kabig, c’est un peu l’équivalent breton du Duffle Coat anglais.

On a immédiatement reconnu le drap de laine chez Jules Tournier, très dense et feutré. Une référence qui est utilisée par de nombreux les fabricants français. On pense à Saint James par exemple. Ou à Le Minor pour sa vareuse et son Kabig.

Mais ce qui nous intéresse surtout chez Dalmard Marine, ce sont leurs cabans.

La marque bretonne propose plusieurs styles différents. Cabans courts, longs, à boutonnage doré, inspirés de la marine américaine…c’est plutôt rare d’avoir autant de choix.

Seul le modèle Oslo est en 100% laine de chez Jules Tournier. C’est un tissu que l’on déjà eu l’occasion de tester dans des conditions pluvieuses (raisonnables) avec un manteau A.P.C., il résiste vraiment très bien.

Après échange avec la marque, les autres draps de laine utilisés pour leurs cabans proviennent également de chez Jules Tournier, mais dans un mélange 80% laine 20% polyamide.

Seul bémol, Dalmard Marine reste relativement peu distribuée. Encore moins dans l’intégralité de son offre.

Reste une solution : acheter en ligne sur le site de la marque.

Sur le papier, Dalmard Marine à tout pour nous plaire, on recommande - même si on a pas (encore) pu les essayer.


Cabans fabriqués en France à Paimpol.
Prix : comptez entre 400 et 470€

Disponibles ici.

Les vestes de chasse dite "Maremma" (Hunting Jacket)

La veste Maremmana est une veste de chasse dont les origines sont liées à un lieu spécifique : la province Maremme en Italie. Située à deux heures au nord de Rome et à une heure au sud de Florence, c’est un véritable paradis pour les chasseurs de gibier.

Que ce soit des sangliers, des faisans ou alouettes, cette zone boisée et marécageuse autrefois sauvage et impénétrable a vu éclore la Maremma. Généralement confectionnée dans des tissus robustes comme la moleskine ou le velours côtelé, elle était la réponse adéquate à cette activité et à cet environnement.

Elle est facilement reconnaissable avec ses deux poches avant très caractéristiques qui permettaient de transporter le gibier que vous auriez pu attraper.

Ci-dessous une version détournée en Harris Tweed de la marque espagnole Boltey*.

 
 

Drake’s London a également produit sa propre version il y a quelques saisons.

Mais s’il y a une marque incontournable à connaître, c’est Capalbio Abbigliamento. Ils produisent ce type de vestes toscanes depuis plusieurs décennies. Ils les fabriquent d’ailleurs également en laine Casentino, un tissu toscan très connu.

On n’est donc pas surpris d’avoir trouvé quelques photos d’une ancienne veste Maremma des années 1980 en moleskine produite par T.A.C.S., l’un des spécialistes des tissus Casentino.

La suite en images.

*Leurs prix ont doublé depuis notre dernier article à leur sujet il y a 2 ans

Comment porter du noir ?

Je m’en suis rendu compte en faisant des conférences : les architectes, mais aussi les stylistes et couturiers, souvent les hommes, sont habillés en noir. Il y a l’idée qu’avec le noir on ne fait pas d’écart, on ne fait pas de faute de goût. Le noir se marie avec à peu près tout et il est relativement neutre dans nos sociétés contemporaines.

— Michel Pastoureau

S’il y a une couleur qui fait progressivement son retour dans vestiaire masculin, c’est sans doute le noir. Même Drake’s s’y met dans sa dernière capsule avec Aaron Levine. Et comme tout le monde s’influence, on n’est pas épargné par cette tendance.

Pour être précis il n’avait jamais vraiment disparu. Disons surtout qu’il n’était pas vraiment conseillé par la plupart des personnes qui écrivent sur le vêtement masculin, nous y compris.

Ces conseils s’appliquaient principalement aux costumes et aux chemises. Voir même aux chaussures.

Choisir des chaussures marron plutôt que noir a souvent été une sorte de rite de passage pour ceux qui commençaient à lire toutes sortes d’articles sur les vêtements masculins.

Et c’est sans doute par les chaussures que petit à petit les mêmes personnes se réapproprient le noir.

Il existe aussi un autre article pour y (re)venir facilement : les pulls.

 
 

Aussi, au cours de l’année dernière, on a progressivement porté plus de noir. Par les chaussures comme évoqué précédemment - on aime beaucoup le Cordovan noir. Puis maintenant avec les pulls. Surtout ceux en laine Shetland. Avec les blousons en cuir, c’est sans doute le moyen le plus facile de porter du noir.

À notre avis le noir supporte bien les matières assez décontractées : la flanelle,  le denim, le jersey en coton, la laine Shetland…plutôt que des popelines plus habillées.

Ici Jean porte un tricot shetland dit 1 ply (1 fil) de chez Malloch’s. Il est doux comme un cachemire, un bonheur à porter.

Vous pouvez le retrouver ici.

 
 

Historiquement le noir était un défi pour les teinturiers. Ou tout du moins un noir vraiment noir s’il l’on peut dire. Car il existe des variété naturelles de laines qui sont marrons foncées, proches du noir.

Dans le livre de Michel Pastoureau sur le noir on apprend que jusqu’au XVIIIe siècle, le noir était une couleur précieuse réservée aux élites, tandis que les tons foncés de gris, bleu ou brun prédominaient.

Après une parenthèse de teintes vives au XVIIIe siècle, le noir s’impose à nouveau au XIXe siècle, en partie à cause des fumées des usines et de la suie, moins visible sur du noir. Ce choix esthétique et pratique domine jusqu’à la Première Guerre mondiale. 

 
 

Un tricot noir va avec presque tout. Les autres vêtements ressortent mieux.

Notre préférence pour les jeans écrus, les chinos beige ou les jeans brut.

Ici Jean porte en l’occurence son chino William Crabtree (voir plus ici) en coton de chez Brisbane Moss bien épais pour l’hiver.

Pour terminer, quelques photos avec son blouson Manifattura Ceccarelli.

New Balance Made in UK

Vous l’avez sans doute vu passer, Drake’s a utilisé des New Balance made in UK dans son dernier lookbook de cet hiver. Le modèle 576 et 991v2.

La 991v2 de New Balance est une une version évoluée de leur modèle 991 original, lancée pour la première fois en 2001. Le modèle 576 a quant à lui été conçu en 1988 comme une chaussure de course tout-terrain. Les deux modèles sont fabriqués à Flimby au Royaume-Uni - à proximité de Manchester.

Plus de 10.000 sneakers y sont encore aujourd'hui fabriquées chaque semaine, soit environ 350.000 par an. Cela reste de petits volumes, aucune comparaison avec leurs grands sites de production off shore.

Vous pouvez en apprendre plus sur cette usine de Flimby en lisant cet article du site TheSoleSupplier.

Notre paire préférée est la New Balance 576 grise.

Elle est presque épuisée sur le site de Drake’s mais vous pourrez encore trouver des tailles sur le site de EndClothing ici.

La paire est d’ailleurs soldée à 153€.

Elles sont aussi disponibles en noir (ici) ou marine (ici), également soldées.

Les paires de 991 sont vendues ici.

Yoke Studio - Pulls en mohair

Yoke Studio est une marque anglaise que l’on a découvert dans l’édition du mois d’octobre de Monocle. On a immédiatement été intrigué par leurs pulls en mohair. Une bonne alternative aux pulls Shetland, en laine Mérinos ou en cachemire.

En regardant leur site on apprend que leurs tricots sont fabriqués à Pérouse, en Italie, par l'entreprise familiale Rocchi.

Leurs fils viennent quant à eux de chez de Sesia. On avait déjà écrit à propos de ce filateur haut-de-gamme italien. Initialement spécialisé dans la filature de coton d'origine égyptienne, Sesia travaille désormais une large gamme de matières naturelles. Laine mérinos d'Australie, d'Argentine, d'Afrique du Sud, Alpaga du Pérou ou encore mohair d'Afrique du Sud. La marque est également connue pour ses mélanges en soie. La fibre brute est achetée à l'étranger car il n'y a souvent pas d'alternative en Italie.

Mais c’est le mohair qui nous intéresse ici. Yoke studio utilise leurs très beaux fils en mélange 70% Mohair / 30% Soie.

En lisant les compositions des pulls mohair, vous remarquerez très vite qu’ils sont très rarement en 100% mohair. Il y a très souvent au moins 2% de polyamide ou de soie comme ici, et ce pour faciliter le tricotage. Les fils 100% mohair sont davantage destinés aux textiles en chaîne et trame, comme des plaids par exemple.

Question prix, Yoke Studio est très bien placé. Comptez 150£ / pull.

Par contre leurs quantités sont assez limitées. De l’ordre de 15-20 pièces par couleur.

Leurs pulls sont disponibles ici.

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Quelques uns de nos précédents articles sur les mailles en mohair ci-dessous.

Où trouver les meilleurs pulls en laine Mohair pour homme ?
L'ascension du mohair : nouveau pilier de la mode masculine ?
Pulls Seditionaries Punk Mohair

Noah x Barbour

La dernière collaboration entre Noah et Barbour bouscule un peu les classiques.

Barbour, connu pour son style britannique assez sobre, se laisse surprendre par les couleurs flashy de Noah : du vert, rose ou du orange. La célèbre Bedale est ainsi revisitée dans un tissu Casentino.

C’est leur troisième collaboration ensemble, une vraie rencontre entre la touche streetwear de Noah et le côté classique de Barbour.

On aime beaucoup, vous aussi ?

Notre avis sur les Desert Boots de Crown Northampton

Note : À notre demande, Crown Northampton a accepté de nous envoyer une paire de Desert Boots pour la réalisation de cet article.

Crown Northampton

Desert Boots

Les Desert Boots sont mes chaussures préférées depuis toujours. Il faut dire qu’à mon sens elles cumulent les supertlatifs : faciles à porter, légères, confortables, décontractées et habillées à la fois, rustiques…c’est une peu la chaussure quatre saisons.

Marcos avait déjà eu l’occasion d’en parler sur le site il y a maintenant déjà trois ans. Il avait choisi le modèle en cuir Chromexcel color 8 de chez Horween. Un très bon choix qu’il porte encore régulièrement et qui supporte très bien les années.

 

Les desert boots en question - cuir horween chromexcel

 

Mon choix s’est quant à lui porté sur un cuir et un coloris beaucoup plus classique. Enfin pas si classique que cela. Car oui, le cuir sélectionné par Crown Northampton est très souple et très doux. Vraiment très souple.

Une surprise à la réception de la paire que je ne suis visiblement pas à le seul à avoir vécu si l’on en croit ce commentaire sur Reddit (en anglais, traduit via Google Translate) :

Elles sont arrivées très joliment présentées avec des housses anti-poussière de la marque, des lacets en coton ciré de rechange et un porte-clés en cuir. Félicitations. Étant donné qu'elles ne sont pas du tout structurées et doublées, elles ont un aspect assez rustique qui faisait partie de leur attrait pour moi. Les coutures sont assez décentes et le cuir suédé (rough-out) est incroyablement doux. Pour citer le grand Ned Flanders, j'ai l'impression de ne rien porter du tout ! J'adore le fait que l'on puisse voir et sentir le grain du cuir à la texture si caractéristique sur l'intérieur.

Il provient de chez Charles F. Stead, une tannerie anglaise réputée pour ses cuirs suédés. Clarks travaille également avec eux pour leurs Desert Boots Originals. Ils utilisent la qualité “Bronto”, un cuir d’aspect suédé classique avec des propriétés extrêmement résistantes.

Crown Northampton utilise de son côté la qualité Janus. Comme expliqué sur le site Charles F. Stead, le cuir Janus est une production de qualité supérieure. Il est beaucoup plus délicat au toucher, mais pour autant contient des fibres solides qui le rende résistant, flexible et durable. Son envers pleine fleur est très doux, finition aniline.

 
 

On n’a pas encore eu l’occasion de tester ce cuir dans les pires conditions mais sa souplesse et sa finesse nous incite à vouloir ménager la paire en hiver. Leur cuir gras de chez Horween est beaucoup plus adapté. Et de manière générale les Desert Boots ne sont pas idéales lorsqu’il pleut beaucoup ou que le froid glacial se fait sentir. La semelle crêpe est connue pour glisser facilement. Question froid, de bonnes chaussettes ou des semelles en laine peuvent aider.

Quid de la forme ? Voici sans doute ce que l’on regarde en premier sur une Desert Boots. Et à notre avis les Clarks Originals proposent l’une des meilleures formes. Cela tombe bien, celles des Crown est assez proche. Je vous ai fait une photo ci-dessous à côté de mes veilles Clarks (dont les semelles en crêpe n’ont pas supporté les années). On voit que la forme est très similaire.

C'est pour moi un point positif.

À ce niveau là, elles sont bien placées par rapport à la concurrence. Par exemple, les Astorflex sont de très bonnes chaussures, on l'a souvent écrit ici. Mais leurs formes sont rarement parfaites, et c'est exactement ce que beaucoup d'entre-vous leur reproche. À la fin, bon nombre d’entre vous vont alors chercher un meilleur design chez Drake's par exemple, bien que nettement plus cher.

Vous remarquerez aussi ci-dessous sur la 2ème photo que le haut de la chaussure épouse bien la jambe. Il n’y pas trop d’espace vide. Pour autant elle ne serre pas, vous ne la sentirez pas à ce niveau.

 
 

On aussi regardé ce qu’en disait d’autres blogs comme celui de Permanent Style, une référence dans le domaine. On a trouvé la réponse dans un commentaire d’un article sur les Desert Boots d’Anglo-Italian.

“Je n'ai pas essayé les Crown mais j'en ai vu. Le style est beaucoup plus anglais que l'Anglo-Italian (les points sur le bout de la chaussure et la silhouette mentionnés ci-dessus) et la qualité est correcte mais pas excellente. Elles ont une semelle en crêpe avec les côtés peints en noir, ce qui n'est pas très joli”

J’ai justement opté pour les côtés de la semelle peinte en noir. Effectivement on voit que cela a été fait rapidement. Mais cela ne m’a pas spécialement dérangé. Et cela reste cohérent avec l’image que l’on se fait d’une Desert Boots, une chaussure tout-terrain qui n’est pas forcément la plus raffinée.

Autre point qui peut déranger mais qui est cohérent avec les Desert Boots originelles, la semelle intérieure s’arrête à la moitié de la chaussure. Seul le talon bénéficie d’un petit rembourrage pour plus de confort.

 
 

Question taille, tout comme Marcos j’ai opté pour ma pointure habituelle. La largeur était parfaite pour mon pied.

En conclusion je recommande vivement cette paire de Desert Boots. J’ai enfin trouvé MA paire.

Elles sont disponibles ici.

Colhay’s - Cardigan col châle

Note : nous avons demandé à Colhlay’s de nous envoyer la pièce que vous aller découvrir dans cet article

COLHAY’S

Cardigan Col Châle

Selon la légende, le cardigan a été inventé pour le lieutenant général James Brudenell, septième comte de Cardigan. Il voulait un pull qu'il pourrait enfiler sans abîmer ses cheveux parfaitement coiffés. Il a donc découpé le devant, mis des boutons, ainsi est né le cardigan. Voilà pour la légende.

Comme expliqué dans notre précédent article sur Colhlay’s ici, l'histoire du comte de Cardigan et de la popularité du cardigan est en partie réelle. Le nom du vêtement vient bien de James Thomas Brudenell, mais l’idée qu’il ait directement « inventé » ou popularisé le cardigan est sans doute un peu exagérée. Ce qui est sûr c'est le lien entre le nom de Cardigan et l’engouement pour ce type de vêtement qui a fixé cette association dans l'imaginaire collectif.

Quant au cardigan à col châle, un détail conçu à l'origine pour la veste de smoking, on ne sait pas exactement quand il est né et a été intégré.

Dans tous les cas, les cardigans à col châle sont de superbes pulls d'automne. Le col en V met en valeur le visage tandis que le corps du tricot garde son porteur confortablement au chaud. Vous pouvez en trouver auprès de nombreuses marques, et leur gamme va des prix stratosphériques à des prix plus raisonnables.

 
 

Nous notre préférence va pour ceux qui sont les plus épais, comme celui de Colhay’s ci-dessus. Ils sont généralement fabriqués en Écosse en laine, cachemire ou de poil de chameau à plusieurs fils. Au moins 4 fils et jusqu’à 16 fils sont torsadés ensemble pour former un fil plus épais et plus résistant. Cela donne au pull plus de chaleur et de durabilité. Les fils sont également fabriqués à partir de fibres animales plus longues, ce qui évite en partie le boulochage. Enfin, le tricotage à tendance à être plus dense et plus serrés, ce qui permet de garantir que le pull conservera sa forme pendant des années.

Le résultat, bien que cher, est quelque chose d'incroyablement épais, moelleux et chaud. Portez-en un par une matinée fraîche et vous serez immédiatement impressionné par la qualité. 

 
 

Notre cardigan Colhay’s est tricoté en 6-fils, jauge 3. Résultat des courses, il pèse 1,2 kg, un beau bébé ! À la fois épais et à la main extra-moelleuse.

On le porte essentiellement en intérieur et quelques fois en extérieur également lorsque la météo s’y prête. Il peut se porter avec un par-dessus, mais très honnêtement cela nous arrive rarement pour une simple raison : le cardigan est très volumineux, notamment au niveau du col. Cela rend ce type d’utilisation assez inconfortable, sauf peut-être lorsqu’il est totalement boutonné.

Marcos a opté pour un coloris marine qui va avec tout ou presque. Un no-brainer pour se faciliter la vie.

 
 

Question taille, Marcos porte ici une 36 (XS). C’est la bonne taille pour son mètre 70.

Il le porte avec une chemise Via Piana dont il a déjà parlé ici et des Paraboot en cordovan évoquées ici.

 
 

Vous pourrez retrouver le cardigan en question sur le site de Colhay’s ici.

Le reste en images.

Les sacs français UPLA

Comme vous le savez sans doute déjà, on suit religieusement le blog de Tatsuya Nakamura, le directeur créatif de Beams.

Vous pouvez le consulter ici.

Dans un article récent il évoque les sacs UPLA, une marque française populaire en France dans les années 80 et 90 aujourd’hui disparue.

Les sacs Upla ont été créé à Paris en 1973 par les frères Zachariasen et deux autres associés dans une ancienne crémerie près des Halles.

Upla signifie d’ailleurs L'Union des Produits Laitiers et Avicoles.

Upla était alors un précurseur des concept stores, proposant un assortiment très varié d’articles introuvables en grand magasin : un fourre tout d’objets et de vêtements dénichés à l’étranger, ainsi que divers accessoires de beauté inédits. La marque a connu un vif succès jusqu’en 1985.

Comme l’explique Tatsuya Nakamura, encouragés par le fait que les jeans importés des États-Unis se vendaient comme des petits pains parmi les jeunes, les deux frères ont créé des pantalons en toile colorés dans un premier temps et UPLA a été pensé comme un sac coloré pour les accompagner.

La besace dite du pêcheur était née. Elle était alors fabriquée dans une usine de Corrèze, que ce soit en toile ou en cuir.

 Voici quelques unes des photos prises par Tatsuya Nakamura du magasin situé aux Halles à Paris en 1988.

Autre photo ci-dessous prise par Tatsuya Nakamura devant OLD ENGLAND à Paris en 1989.

Les deux sacs sont des UPLA.

 
 

Vous connaissez sans doute Brady et John Chapman, deux marques britanniques qui produisent également le même type de sacs de pêche et de chasse. Mais comme le précise Tatsuya Nakamura, ils sont souvent proposés dans très peu de couleurs, essentiellement du beige, kaki, noir ou bleu marine.
  
Où en trouver ? On a jeté un oeil sur Vinted, comptez entre 20€ (sacs en nylon) et plus de 100€ (sac entièrement en cuir) pour trouver votre bonheur.

Ci-dessous quelques articles vus récemment sur la plateforme de seconde main. Attention, à notre avis la plupart des modèles que l’on trouve en occasion ne sont pas Made in France. Vraisemblablement des productions plus récentes (faites en Chine) suite aux différents rachats de la société.

5 boots pour cet hiver

Avec l’hiver qui approche et son lot d’intempéries, vous êtes probablement à la recherche de chaussures qui puissent vous à la fois protéger et s’intégrer facilement dans votre garde robe.

Les Chelsea boots peuvent parfaitement remplir ce rôle.

En particulier celles de notre sélection ci-dessous, à la fois rustiques mais soignées.

Paraboot

Les modèles Élevage et Manège ne sont pas toujours faciles à trouver mais cela vaut la peine de faire quelques recherches. Elles sont en cousu norvégien, idéales pour l’hiver.

Heschung

Autre marque française, Alsacienne cette fois-ci. On recommande leur modèle Tremble, également en cousu norvégien.
On aime particulièrement la déclinaison en veau velours.

La Botte Gardiane

Troisième marque française de cette sélection, on a eu la chance de visiter leur atelier en 2022. Vous retrouverez l’article ici.
Pour le reste on recommande toutes leurs bottines, leurs cuirs gras protègeront très bien vos pieds.

RM Williams

Deux marques australiennes à présent. RM Williams tout d’abord.

Il faut dire que si l’Australie a une bonne culture en matière de bottines robustes c’est sans doute en raison de son environnement extrême, de sa culture du travail en extérieur, et de son style de vie rustique.

Le modèle Gardener de RM Williams incarne le style pratique et l'élégance rustique emblématique de la marque.

Blundstone

Deuxième marque iconique australienne. Tous leurs modèles chelsea sont devenu des classiques, prisés aussi bien en milieu urbain que rural.
Elles sont moins bien finies que les RM Williams mais elles vous protègeront tout aussi bien.

Bonus : Sanders

Un classique qui se porte toute l’année. Elles sont sans doutes moins rustiques que toutes les propositions précédentes

Manto Italia

Note : À notre demande, Manto Italia a accepté de nous envoyer la veste que vous allez découvrir dans cet article. 

On aime consulter très régulièrement Gabucci, l’une des plus belles boutique multimarques homme et femme de Suède. Particulièrement quand vous aimez le style Italien. Ce qui est fort possible, car comme le dit l'adage, "In Menswear, do as Italians do".

C’est à cette occasion que l’on a découvert la marque Manto.

Fondée en 2016, Manto est une marque italienne basée dans le nord de l'Italie à Mantova (Mantoue en français).
Si « Manto » en italien signifie « manteau », c’est aussi l’origine du nom de la ville de Mantova selon la légende. Manto était la fille du devin Tirésias.

Manto produit principalement des vêtements d’extérieurs dans un atelier de la ville. Aussi bien des vestes en cuir que des manteaux, parkas et blousons.

La marque est également distribuée au Japon chez Beams. Cet hiver ils distribuent notamment le modèle « Elasi » en cachemire double face que vous pouvez-voir ci-dessous.

C’est ce modèle que l’on a voulu essayer. Il est d’ailleurs mis en avant dans les derniers “carnets de Tatsuya Nakamura”, le directeur créatif de la marque japonaise.

 
 

On apprécie particulièrement les vestes trois poches* depuis plusieurs saisons. Facile à porter et à associer, elles sont relativement difficiles à trouver dans des matières plus luxueuses comme le cachemire.

En tombant sur cette photo de chez Beams on a donc pas hésité à contacter la marque. On est par contre parti sur un coloris marine des plus facile à associer.

On dit vestes trois poches mais on aurait pu dire “vestes de travail” /“chores jacket” / “workwear jacket”.

 
 

Premier constat à réception de la pièce, elle est vraiment douce et molle. Il s’agit vraiment d’une pièce mi-saison idéale pour l’automne.

Ce n’est donc pas une pièce qui va se suffire à elle-même lors de la saison froide. Elle sera par contre facile et agréable à porter sous un manteau lorsque l’hiver approche. Sa construction souple et le tissu moelleux l’a rendent idéale aux superpositions.

C’est ce que fait Mathieu ci-dessous avec son par-dessus réversible Drake’s London.

 
 

L’intérieur est également très propre et non doublé.

À cela s’ajoute des boutons en corne et un dessous de col en cuir.

Mathieu porte ici une taille L. Il a choisi une taille au-dessus de sa taille habituelle (M) pour éviter d’être trop engoncé dedans.

 
 

Où essayer des pièces Manto ?

À Paris vous pouvez aller chez l’Officine Paris qui distribue une petite sélection.

Côté e-shop européen, on peut citer Gabucci bien évidement. Baltzar également.

Le reste en images.

Qui fabrique les chemises de Comme des Garçons ?

Le panthéon des créateurs de mode ne contient qu'une poignée de noms et Rei Kawakubo de Comme des Garçons en fait assurément partie. Largement reconnue parmi ses contemporains comme l’une des créatrices les plus importantes et les plus influentes des quarante dernières années, elle a, depuis ses débuts à Paris en 1981, défini et transformé l'esthétique de notre temps.

Parmi les ateliers français qui ont déjà travaillé avec la marque nippone, on pourrait citer Le Laboureur. Leurs célèbres vestes de travail sont faites à Digoin en Saône et Loire. La marque française collabore également ponctuellement avec Junya Watanabe.

Mais où sont faites leurs chemises made in France ?

Réponse dans cet article de France Bleu ici ou encore ici pour France 3 Région.

On cite :

“Créée par Henri Décurey en 1975, l’atelier Confection Boischaut Nord est spécialisé dans la chemise. En 1988, l’atelier connait un tournant décisif en signant un partenariat avec la marque Comme Des Garçons, société japonaise de vêtements de luxe. L’ancien patron cède son entreprise en 2004, et c’est en 2016 que Richard Boireau, l’actuel directeur, prend les rennes de l’entreprise en totalité. En plus de l’entreprise japonaise, CBN (Confection Boischaut Nord) a diversifié ses partenariats : elle travaille avec d’autres grandes marques de luxe connues à l’international et fabrique les chemises pour la marque Lordson (rachetée en 2013).”

Et :

“CBN emploie 49 salariés. Elle travaille pour de grandes marques de la haute couture, dont Comme des Garçons. "C'est un client historique depuis plus de trente ans qui a permis de sauver l'entreprise quand celle-ci a connu des difficultés. On a l'avantage de faire avec eux des modèles d'une créativité absolue qui font le bonheur de toute l'équipe quand elle voit nos produits mis en valeur par des stars et de grands noms de la chanson française", se réjouit Richard Boireau, qui dirige CBN depuis vingt ans. Son positionnement précoce dans le prêt à porter de luxe lui a permis de tirer son épingle du jeu et de profiter du boum de l'industrie du luxe ces dernières années.”